De Coeur à Coeur
L’Ensemble Rabi’a, du nom de la sainte soufie Râbi’a Al-Adawiyya, s’est constitué dans le sud de le France en octobre 2003. Il est composé de 7 femmes issues d’horizons culturels divers (France, Afrique de l’ouest, Maghreb, Andalousie), toutes disciples d’une voie soufie marocaine très présente en France, la voie Qadiriya Boudchichiya. Les chants soufis interprétés par l'Ensemble Rabi'a sont des chants qui remontent pour certains aux premiers temps de l'islam, alors que d'autres ont été écrits plus récemment par des saints soufis des diverses voies ou confréries qui composent le soufisme. Ne maîtrisant pas toutes initialement la langue arabe, les membres de l'Ensemble Rabia ont progressivement appris les techniques séculaires de l’interprétation mélodique de poèmes (qaçida) appartenant au registre de la tradition soufie. L'apprentissage des chants soufis s'effectuant au sein de la confrérie, lors des séances rituelles de sama’ auxquelles les disciples participent régulièrement. En effet le chant soufi ou sama constitue une des pratiques spirituelles de la voie soufie et en particulier au sein de la voie Qadiriya Boudchichiya.
(source: www.ensemblerabia.com)
Cet extrait s'intitule "Ni Paradis Ni Enfer" Lâ janna wa lâ nâr.
J'ai eu le bonheur de les rencontrer en 2007 et de les écouter chanter à Paris. C'était dans une toute petite salle, la pluie ayant contraint les organisateurs à délaisser le jardin. Là, dans cette pièce apparemment sans âme, avec tout le monde entassé au petit bonheur (devenu bien vite Grand), ce fut une communion de coeur à coeur. Des passants qui voyaient l'ambiance à travers une fenêtre sont venus nous rejoindre. J'ai partagé ensuite le couscous commun (et divin, à plus d'un titre....).
Pour moi la Sangha ne regroupe pas seulement la communauté autour du Maître Spirituel dont je suis l'enseignement. C'est aussi l'union de coeur avec ceux et celles qui sont en chemin, quel qu'ils soient. En tant que femme c'est aussi important pour moi de voir que d'autres femmes sont en quête.
(source: www.ensemblerabia.com)
Cet extrait s'intitule "Ni Paradis Ni Enfer" Lâ janna wa lâ nâr.
J'ai eu le bonheur de les rencontrer en 2007 et de les écouter chanter à Paris. C'était dans une toute petite salle, la pluie ayant contraint les organisateurs à délaisser le jardin. Là, dans cette pièce apparemment sans âme, avec tout le monde entassé au petit bonheur (devenu bien vite Grand), ce fut une communion de coeur à coeur. Des passants qui voyaient l'ambiance à travers une fenêtre sont venus nous rejoindre. J'ai partagé ensuite le couscous commun (et divin, à plus d'un titre....).
Pour moi la Sangha ne regroupe pas seulement la communauté autour du Maître Spirituel dont je suis l'enseignement. C'est aussi l'union de coeur avec ceux et celles qui sont en chemin, quel qu'ils soient. En tant que femme c'est aussi important pour moi de voir que d'autres femmes sont en quête.