Mise à nu ou costume d'apparat ?

Publié le par naëlle

Se livrer sans fard est un exercice qui peut soulever quelques peurs bien réelles. Pourquoi est ce finalement pour moi si difficile de rédiger ici alors que le désir de le faire est présent ? Anne se questionnait tout à l'heure sur la pertinence de parler de soi sur le blog. Sur la base de ses interrogations, je lui ai envoyé un mail. A sa demande, le voici : "Je ne crois pas qu’Anne soit plus narcissique qu’Eric ou que Sylvie, qu’Alain ou un autre. Qu’est ce que je veux précisément ? Quelles limites me sont nécessaires ? Si à la suite d’un post, j’ai l’impression d’avoir défoncé mes résistances en exposant excessivement de cette intimité qui est mienne, que fais je du respect de moi-même ? Si je me dévoile aux regards des autres sur ce blog, c’est pour tenter de partager, à partir de ce que je suis, de cette humanité qui bien au delà de moi est universelle. Cette humanité qui dans toute sa vérité d’ici et maintenant, est peut être ce qui au plus près du près me lie à l’autre ; cette humanité qui à la fois divise et unit et qui partagée peut mener jusqu’à la vraie rencontre". Il n'est pas dit que je sache accorder le verbe, qui parfois n'est qu'apparat de fortune, aux actes concrets. Je fais voeu de tenter cet au delà de ce qui m'est tout à fait confortable, et de dépasser ce qu'impose en moi ma nature réservée


"Demandez vous toujours le petit peu qui vous coûte, mais qui vous est possible (...) qu'est ce que je peux faire qui aille à l'encontre de ma mécanicité, qui bouscule la force d'inertie de mes habitudes, qui élargisse la manière dont j'ai vécu jusqu'ici ?".
 Arnaud Desjardins

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